Voilà deux ans que j’ai découvert le spectacle vivant de l’intérieur.
Et qu’est-ce que j’aime ça ! Tout, tout, absolument tout. L’écriture, la mise en scène, les collaborations avec les musiciens, la découverte de chaque nouvel espace où je joue, la coloration de l’hôte qui m’accueille, et chaque public.
Je revois Audrey Lamarque, qui m’accompagne à la mise en scène, en train de me dire « jamais tu dois lâcher, tant que tu joues, tu joues ». Oui, jouer, c’est être dans une vigilance extrême, qui mène à un état d’hyper conscience, et réconcilie, paradoxalement, contrôle et lâcher prise. Ou plutôt qui permet au dernier d’émerger grâce au premier.
Rien n’est figé, tout est vivant, et chaque représentation est unique, même si toutes se ressemblent. Le contrôle et la préparation permettent ce socle solide, rassurant, sur lequel on peut s’appuyer pour s’ouvrir à l’instant, cueillir l’imprévu et tisser avec.
Lorsqu’ une tête amie siège au premier rang, et rit de bon cœur à toutes mes mimiques, et que je me laisse embarquer dans une barre de rires avec elle, ces moments-là, oui je crois que ces moments-là sont mes préférés. 100% Bonheur.
Je cherche à être mis en lien avec des médiathèques pour diffuser les Cocquikolis. A bon entendeur !

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