« Il est venu cette nuit à 3h33…

D’abord un message concernant la matière et l’abondance.

Puis un petit sourire devant ces 3 multiples au sortir du rêve…
car au-delà de l’aspect magique et universel du chiffre 33, celui-ci m’est particulièrement familier, puisque si l’on additionne tous les chiffres de ma date de naissance, c’est sur lui que l’on tombe…

Petit clin d’œil donc échangé avec l’étage supérieur.

C’est ensuite qu’il a démarré son ascension, à travers des mots en pensées, surfant sur des vagues d’émotions. Cristallisé sur une personne, toi.

Jusqu’à ce qu’il me ramène à moi.

Puis il s’est répandu en déferlante sur tous les toi(t)s de ma vie…

 

Le Pardon

Le Pardon, c’est quand le corps recroquevillé sur lui, le cœur en nécrose, se redresse et s’ouvre dans un grand sourire à la vie.

Le Pardon, c’est quand l’amour de soi balaye le désamour des autres.

Le Pardon, c’est quand la gratitude pour ceux qui nous ont fait du mal remplace la rancœur.

Le Pardon, c’est quand on prend conscience qu’ils ont joué le rôle qu’ils étaient venus jouer, nous permettant ainsi de guérir en nous ce qui devait l’être.

Le Pardon, c’est quand toutes ces épreuves deviennent des sourires et des mercis, et que du cœur, émane une odeur d’eucalyptus.

Le Pardon, c’est quand notre carapace épaisse et impénétrable éclate en mille morceaux, nous laissant dans une nudité en apparence si vulnérable et en réalité si invincible.

Le Pardon, c’est quand on lâche l’épée, et qu’on remplit sa coupe.

Le Pardon, c’est un chemin. Un chemin d’éveil et d’amour.

Le Pardon, c’est un tsunami de roses qui déferlent dans notre mémoire sous la forme de tous ces visages et épisodes du passé, et qui dissout, absout tout ce qui pèse, tout ce qui colle, pique, toutes les fêlures et les peurs qui enferment.

Le Pardon, ce n’est pas l’oubli de ce qui a été vécu, mais la capacité nouvelle de choisir son chemin sans culpabilité, sans conflit, avec force, assurance et détermination, en même temps que joie, légèreté et liberté.

Le Pardon, c’est quand le cœur brisé se recolle. »

Pauline Dumail

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